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13 novembre 2020
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Ouverture de la rencontre par Jean-Marc OGIER, président de La Rochelle Université, enseignant-chercheur en Informatique
26 février 2019
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Didier FRANCFORT (professeur d'histoire contemporaine, Université de Lorraine, EA4372 - Centres de Recherches sur les Cultures et Littératures Européennes) Professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Lorraine, Didier Francfort a effectué se premières recherches sur l'histoire de la sociabilité et de l'immigration. Depuis son étude sur Le Chant des Nations (2004) portant sur le nationalisme musical en Europe entre 1870 et 1914, il s'intéresse à une histoire culturelle européenne consacrée aux productions et aux pratiques musicales.
26 février 2019
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Panagiota ANAGNOSTOU (post-doctorante, Université de Strasbourg, EA1340 - Groupes d'Etudes Orientales, Slaves et Néo-helléniques) Cette communication se focalise sur un support musical oublié, les cylindres, et sur les démarches des producteurs de musique au début de l'expansion de l'industrie phonographique et jusqu'à la première guerre mondiale. A travers les inventaires des marchandises et les comptes-rendus des conseils d'administration de la compagnie française Pathé (documents sauvegardés à la Fondation Seydoux-Pathé), elle vise à reconstruire l'histoire des voyages des producteurs pour la conquête de nouveaux répertoires et marchés, mais aussi celle des supports. A l'aube du XXe siècle, Pathé enregistrait un répertoire international et mettait en place un réseau important de distribution mondiale. Panagiota Anagnostou est docteure en science politique. Ses recherches relèvent de la sociologie politique et portent sur la musique populaire grecque des XIXe et XXe siècles. Elle est actuellement post-doctorante au Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques de l'Université de Strasbourg et travaille sur les enregistrements de Pathé à Athènes, Salonique, Le Caire et Alexandrie avant 1931.
26 février 2019
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Martin GUERPIN (maître de conférences en musicologie, Université d'Evry Val d'Essonne, EA4524 - Synergies Langues, Arts et Musique) Depuis les années 1900, et plus encore à partir de la fin de la Première Guerre mondiale, les circulations transatlantiques des répertoires musicaux (sous la forme de partitions et de disques) et des musiciens ne cessent de s'intensifier, notamment dans le domaine du jazz. Ces circulations permettent aux musiciens, mélomanes et critiques français (et européens) de se tenir informés de l'évolution de cette musique aux Etats-Unis. Pareille configuration condamne-t-elle à l'inutilité les voyages effectués par ces acteurs, naguère sources d'importantes découvertes musicales (que l'on songe aux déplacements en Orient d'un Félicien David, d'un Ernest Reyer ou d'un Camille Saint-Saëns au XIXème siècle) ? A partir de l'exemple des séjours aux Etats-Unis de deux compositeurs (Darius Milhaud en 1922 et Maurice Ravel en 1928) et d'un critique de jazz français (Hugues Panassié en 1947), cette communication entend montrer différents apports spécifiques des voyages dans la mise en circulation des connaissances, des pratiques et des répertoires de jazz américains en France, ainsi que dans les circuits de légitimation de cette musique. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm et du CNSM de Paris, Martin Guerpin est agrégé de musique et Maître de conférences à l'Université d'Evry-Val d'Essonne. Ses travaux portent sur l'histoire européenne du jazz et sur les relations entre musiques et identités. Ils ont notamment été publiés dans la Revue de Musicologie, la Revue musicale OICRM, les Cahiers de la SQRM, les Cahiers du jazz, Genesis et la Revue d'histoire du théâtre. Sa thèse de doctorat sur les Appropriations savantes du jazz dans le monde musical savant parisien (1900-1939) est en cours de publication (Vrin). Il prépare également une anthologie des textes francophones sur le jazz dans les années 1920 (PUPS). Il coordonne le projet de recherche international « Musique et Nation » (Université Paris-Saclay, CNRS, Royal Northern College of Music in Manchester, Université de Montréal). Saxophoniste de jazz, il se produit régulièrement avec le quartet Vaïbz, le Gil Evans Paris Workshop avec lequel il a enregistré le double album Spoonful (mai 2017, récompensé par un « Choc » Jazz Magazine/Jazzman). Il est actuellement musicien en résidence au Centre des Musiques traditionnelles de Ris Orangis pour un projet musical mêlant jazz et châabi (musiques populaires kabyles).
26 février 2019
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Olivier BANCHEREAU (Archives départementales de la Vienne, médiateur du patrimoine), Cette communication propose un premier bilan des recherches concernant l'itinéraire de Louis Marcovitch (1908-1994), saxophoniste et compositeur parisien inconnu, interné dans le camp français de Rouillé (1942-1944) puis déporté à Buchenwald d'août 1944 à avril 1945. Musicien et chef d'orchestre du Lido, Marcovitch lie très tôt musique et engagement militant en rejoignant les francs-tireurs et partisans de Charles Tillon. Après son arrestation à Paris, il continue ses activités de résistant et de musicien malgré l'itinérance forcée de la déportation. En nous appuyant sur la découverte d'archives en partie inédites, on rappellera tout d'abord les grandes étapes de ce voyage contraint, pour aborder ensuite les compositions de Marcovitch et leur diffusion « en circuit-court ». On évoquera enfin, dans une perspective prosopographique, les différents répertoires joués par le saxophoniste au gré de ses rencontres avec d'autres musiciens dans ces camps. Titulaire d'une maitrise d'histoire de l'université de Poitiers et d'un master de gestion et conservation du patrimoine de l'université de Caen, Olivier Banchereau est actuellement médiateur du patrimoine en charge de l'action culturelle aux Archives départementales de la Vienne. En 2016, il est commissaire de l'exposition « Des camps dans la Vienne 1939-1945 » consacrée à l'internement des civils pendant la Seconde Guerre mondiale (catalogue en ligne sur archives.departement86.fr). Ses recherches sur les camps français d'internement s'articulent autour de deux axes : la photographie (création, diffusion) et la musique. Sur ce second point, la trajectoire particulière du saxophoniste FTP Louis Marcovitch l'amène à s'intéresser à la question de la résistance par la musique (musique et engagement, répertoire et diffusion, remémoration de l'acquis, relations inter-personnelles entre musiciens).
26 février 2019
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Bruno MOYSAN (agrégé de musicologie, UVSQ, EA2448 - Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines), Professeur agrégé de musique et docteur en musicologie, Bruno Moysan enseigne la musique au lycée Marceau de Chartres, a enseigné les relations musique et politique à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences-Po) de 1998 à 2011, au CNSMDP de 2007 à 2009. Il a aussi enseigné à l'EHESS, à l'université de Paris VIII. Il enseigne actuellement les relations musique et société à l'université de Versailles'''Saint-Quentin-en-Yvelines. Son ouvrage Liszt (Gisserot, 1999) a reçu le prix de l'Association des professeurs et maîtres de conférences de Sciences-Po en 2000. Coauteur de Culture et religion/Europe-XIXe (Atlande, 2002), ses recherches portent essentiellement sur la musique romantique, plus particulièrement les questions de forme et de réécriture chez Liszt, et les relations entre musique, politique et lien social dans les sociétés démocratiques modernes, l'Europe et le libéralisme. Il est l'auteur de nombreux articles de musicologie dans des revues spécialisées et est régulièrement invité en France et à l'étranger. Issu de sa thèse de doctorat, son ouvrage Liszt, virtuose subversif publié en 2011 a reçu une mention spéciale du Prix des Muses.
26 février 2019
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Pierre POCARD (Institut National du Patrimoine) La communication met l'accent sur la carrière du ménestrel Watier, exceptionnellement bien documentée de 1375 à 1396 malgré ses nombreux déplacements, tout en essayant de conserver une approche prosopographique, par la comparaison avec d'autres cas de ménestrels voyageurs, que les sources mentionnent de façon plus ponctuelle. Archiviste paléographe (promotion 2018), conservateur-stagiaire du patrimoine (spécialité archives), Pierre Pocard a rédigé une thèse d'école des chartes intitulée : « Pour leur peine et salaire d'avoir joué ensemble de leurs instruments » : organisation et reconnaissance du métier de musicien instrumentiste dans la société urbaine de la fin du Moyen-Âge (XIVe-XVIe siècle), sous la direction de Martine Clouzot et Olivier Guyotjeannin (position de thèse disponible en ligne : http://www.chartes.psl.eu/fr/positions-these/organisation-reconnaissance-du-metier-musicien-instrumentiste-societe-urbaine-fin-du).
26 février 2019
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Sylvain PERROT (chargé de recherche, CNRS, UMR 7044 Archimède, Strasbourg) Si la mobilité des musiciens est un phénomène présent depuis la naissance des cités grecques, notamment avec la figure de l'aède, elle s'accroît davantage encore après les conquêtes d'Alexandre le Grande, qui poussent les frontières de l'hellénisme jusqu'en Egypte et en Inde. Les inscriptions témoignent de l'itinérance de ces artistes (chanteurs, instrumentistes, compositeurs) tout autour de la Méditerranée et au-delà, nous indiquant les noms de ces hommes et de ces femmes et les circonstances de leurs voyages. On reviendra dans un premier temps sur les principales raisons qui poussent les musiciens à voyager (concours, manifestations cultuelles, enjeux politiques et diplomatiques), pour étudier ensuite les caractéristiques de cette mobilité (notamment la diffusion des instruments et du répertoire). L'exposé se conclura sur les risques inhérents à cette mobilité (bandits et pirates, guerres et décès prématuré). Ancien élève de l'ENS de Paris, agrégé de lettres classiques et ancien membre scientifique de l'école française d'Athènes, Sylvain Perrot est chargé de recherches au CNRS (UMR 7044 Archimède, Strasbourg). Ayant soutenu une thèse consacrée aux « Musiques et musiciens à Delphes, de l'époque archaïque à l'Antiquité tardive », il est spécialiste de musique grecque antique (textes, images et vestiges, y compris partitions) et s'intéresse également à sa réception. Il est chargé de faire l'édition, la traduction et le commentaire des musicographes grecs dans la Collection des Universités de France. Avec Sibylle Emerit et Alexandre Vincent, ils mènent le programme « Paysages sonores et espaces urbains de la Méditerranée ancienne », dans le cadre duquel a notamment été publié le volume Le paysage sonore de l'Antiquité : méthodologie, historiographie et perspectives, Le Caire : Institut français d'archéologie orientale, 2015. Ensemble et avec d'autre collègues, ils ont également assuré le commissariat de l'exposition « Musiques ! échos de l'Antiquité » au Louvre-Lens et à au Caixa Forum de Barcelone puis Madrid (2017-2018), dont le catalogue a été publié sous le même titre en 2017.
4 décembre 2018
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Eric GUICHARD (Ecole nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliotheques)
4 décembre 2018
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Mickaël COUSTATY (Université de La Rochelle) et Antoine DOUCET (Université de La Rochelle)
4 décembre 2018
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Mickaël COUSTATY (Université de La Rochelle)
La Rochelle Université
Technoforum
23 avenue Albert Einstein | BP 33060 - 17031 La Rochelle - France
Tél. +33 (0)5 46 45 91 14
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